L’Odyssée des Arches
Et si L’Odyssée n’était pas un mythe figé, mais un modèle vivant, prêt à accueillir notre avenir le plus vertigineux ?
900 Millénaires de Solitude transpose les figures du mythe homérique dans un monde post-effondrement, fracturé par l’ingérence technologique et la domination d’espèces étrangères. Ici, Ulysse s’appelle Solon, Praeteriti murmure à la place des morts, et la Terre devient à la fois Ithaque et Hélène — perdue, disputée, sanctifiée.
Errance, tentation, sacrifice, retour incertain… Chaque étape du récit antique trouve un écho dans le parcours des survivants. Mais cette fois, le chant des sirènes est algorithmique, et le massacre des prétendants se joue à l’échelle planétaire.
Ce roman ne réécrit pas L’Odyssée. Il dialogue avec elle — et attend une deuxième voix pour aller au bout du voyage.
Objectifs : au-delà de l’horizon
- Bâtir un univers de hard SF cohérent : chaque élément — IA, arches stellaires, crises biologiques — repose sur des hypothèses plausibles, documentées.
- Explorer la conscience « autre » : plonger dans la logique fracturée de Praeteriti, dans la psychologie des Pravasis, et interroger ce que signifie penser autrement.
- Questionner notre propre odyssée : éclairer nos choix, nos cycles d’effondrement, notre rapport à la mémoire et au pouvoir.
- Mêler l’épique et l’intime : entre conflits cosmiques et blessures intérieures : Solon, Sara, Ethan, et les IA portent en eux le poids d’un monde à réinventer.
- Viser une œuvre marquante : un roman qui conjugue précision technique, force émotionnelle et souffle philosophique, dans la lignée des maîtres (Herbert, Clarke, Liu Cixin).
Thèmes centraux
- Temps profond et mémoire : le passé n’est pas mort : il juge. Il revient. Les Silentii, Praeteriti, les arches… tout dialogue avec la trace.
- Conscience et altérité : comment coexister avec ce qu’on ne comprend pas ? Quand l’intelligence n’a plus rien d’humain…
- Technologie et hubris : comme le sac des vents d’Éole : IA, OGM, surveillance… le progrès libère ce que l’on pensait pouvoir contenir.
- Chute, survie, renaissance : ce n’est pas l’apocalypse. C’est l’après. Qui sommes-nous quand tout a été effacé ?
- Destin et choix : tout semble écrit. Mais un geste suffit parfois à rompre le cycle.
Méthode et collaboration
- Une base solide : plus de 35 000 mots de documentation (chronologie, fiches, cartes, archives), un monde prêt à accueillir ta voix.
- Une structure claire : trois actes : Ascension, Chute, Rédemption. Inspirés d’Homère, mais ouverts à nos réinventions.
- Un équilibre à trouver ensemble : la rigueur scientifique au service de l’émotion, et non l’inverse.
- Un style visé : précis, tendu, évocateur. Un goût du silence entre les mots. Du non-dit plus lourd que les dialogues.
- Un vrai partenariat créatif : je cherche une synergie, pas une simple cosignature. Tu auras ton espace, ton empreinte.
- Un processus itératif et vivant : réécriture, test, affinement… Nous avancerons ensemble scène après scène.